Energie osmotique
L’énergie osmotique : vers une nouvelle étape
Source : www.techno-
Statkraft a inauguré en 2009 la première centrale osmotique du monde, un projet pilote de 4 kW. Depuis, une centrale a été réalisée au Japon, et une autre est en construction aux Etats-
La centrale est aujourd'hui composée de 32 conduites sous pression (La pression est la force exercée sur une surface donnée.) d'une vingtaine de centimètres de diamètre (Dans un cercle ou une sphère, le diamètre est un segment de droite passant par le centre et limité par les points du cercle ou de la sphère.), chacune équipée d'une membrane en spirale ((voir page de discussion)). "Lorsque nous avons décidé de construire cette première centrale, c'était un énorme défi. Rien de semblable n'avait jamais été construit ou testé auparavant, et nous manquions de connaissances dans de nombreux domaines. Nous avons aujourd'hui acquis des réponses à la majorité de nos questions de l'époque grâce à ce projet (Un projet est -
« Nous obtenions en laboratoire un résultat de 3 W par mètre carré (Le mètre carré (symbole m²) est l'unité d'aire du système international.) de membrane, mais lorsque nous avons reproduit l'expérience à grande échelle (La grande échelle, aussi appelée échelle aérienne ou auto échelle, est un véhicule utilisé par les sapeurs-
Les principaux défis techniques semblent être concentrés autour de la membrane et de sa configuration. Statkraft a ainsi pu réaliser que les membranes en spirale (installées sur la première centrale pilote) ne bénéficiaient pas d'un très bon rendement car elles nécessitaient une pression trop importante côté eau douce. De nombreuses sociétés spécialisées dans l'hydraulique (L'hydraulique désigne la branche de la physique qui étudie les liquides. En tant que telle, les champs d'investigation qu'elle propose regroupent plusieurs domaines :) travaillent aujourd'hui à la conception de membranes plus efficaces. Statkraft a signé en 2011 un partenariat avec la société japonaise Nitto Denko, spécialiste international des membranes, ainsi qu'avec Hydro Quebec, pour l'échange de technologies. "On nous demande souvent qui sont nos concurrents. Nous n'en avons pas. Nous souhaitons partager la technique de telle sorte qu'elle puisse se développer plus rapidement. L'objectif de Statkraft n'est pas de développer puis vendre cette nouvelle technologie, mais bel (Le bel (symbole B), bien qu’en dehors du système international (SI), est en usage avec lui. Plus formellement, le bel est une unité sans dimension, exprimant l’ordre de grandeur (positif ou négatif) du rapport entre...) et bien de l'utiliser.", conclut Stein Erik Skilhagen.
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