Communiqué de presse
Le projet du Jardin aux habitant·es remonte à 2001, lorsque dans le cadre de l’ouverture du centre d’art le Palais de Tokyo, les co-
Créé en 2002, le Jardin aux habitant·es rassemble des jardinier·es amateur·ices autour de l’entretien d’une parcelle de terre cultivable adossée au Palais de Tokyo. Les 20 ans de l’oeuvre offrent l’occasion de revoir son processus collaboratif et de célébrer son évolution à travers une programmation de rencontres, une publication et l’exposition de nouvelles oeuvres de Robert Milin consacrées au jardin.
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Robert Milin, qui fonde sa pratique sur les interactions entre des personnes et les territoires qu’elles habitent, entreprend de concevoir une amorce d’échanges entre cet environnement assez ingrat cerné de minéralité, et celles et ceux qui en prennent soin, qui le traversent ou le visitent. « Je m’intéresse aux pratiques non expertes de gens, à leur manière de façonner un lieu, de générer une forme sans vouloir “faire art”. Pour moi, réaliser une oeuvre dans l’espace public c’est surtout ne pas déposer un objet qui serait conçu dans la solitude de l’atelier. » Quinze habitant·es de Paris et de sa banlieue inscrit·es auprès de la ville pour accéder à un jardin partagé se portent volontaires et constituent une communauté originale organisée autour d’un processus à la fois végétal, collectif et artistique.
La célébration des 20 ans du Jardin aux habitant·es permet de revenir sur l’oeuvre de Robert Milin et des jardinier·es, sur la place qui lui a été donnée dans le champ de l’art, comme sur son autonomie non-
La nouvelle oeuvre vidéo de Robert Milin assemble des images d’archive et les paroles des jardinier·es. Présentée aux côtés de portraits photographiques des quinze membres actuel·les de l’association, elle raconte à travers le regard de l’artiste l’évolution discrète et résolue du lieu et de ses multiples habitant·es. Le film J’étais seul, j’avais 14 ans, j’étais berger (2019) tisse quant à lui un lien entre le jardin, les relations à d’autres environnements qui se modifient avec la distance et l’exil, et la pratique que Robert Milin développe depuis près de trente ans.
Commissaire de l’exposition : Adélaïde Blanc
Exposition du 15 avril au 04 septembre 2022. Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson, -
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Robert Milin, le Jardin aux habitant.es, discussion avec les passants, 2003. Photographie d’archive. Courtesy de l’artiste. Crédit photo : Robert Milin
Robert Milin, le Jardin aux habitant.es, 2019. Photographie d’archive. Courtesy de l’artiste. Crédit photo : Robert Milin
Né en en 1951 à Brest, Robert Milin vit à Dijon. Ses vidéos, ses photographies et ses créations radiophoniques naissent d’un long temps d’observations, de déambulations et de rencontres fortuites. L’artiste propose à des volontaires ou à des complices d’opérer par petits déplacements là où les interactions sociales ont lieu, et là où elles pourraient émerger à nouveau. Nourries par le fait ordinaire, par les pratiques dites amateures et les bricolages de tout un chacun, ses oeuvres se construisent et s’épanouissent dans les espaces communs du quotidien. La participation d’individus ou de groupes avec lesquels l’artiste élabore des projets se traduit aussi par des installations dans l’espace public.
Le travail de Robert Milin est notamment présenté dans les villages de Saint-