Communiqué de presse
Redoutée durant quelques siècles, l’eau devient symbole de l’hygiène au XIXe siècle, puis de la santé avec les bains de mer pour devenir source de plaisir et de liberté au XXe siècle. Anciennes douches publiques fermées en 1977, Les Douches la galerie rend hommage à cet élément qui occupait ses murs avant que la photographie ne la remplace. Réunir la vision de différents auteurs et courants photographiques du XXe siècle nous a semblé comme un retour... aux sources.
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
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sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Le texte de Eric Rémy, commissaire de l’exposition
Au cœur de la vie, source d’inspiration des poètes, l’eau épouse les corps et les contenants, sans forme propre elle échappe à une représentation univoque. Qu’elle soit mer, lac, fleuve, ruisseau, piscine, pluie, goutte, flaque, fontaine, ou sortant simplement du robinet, elle est notre quotidien mais toujours changeante, impalpable, elle glisse sur les corps, se déchaîne, s’évapore. Insaisissable, elle est clepsydre, symbole du temps qui passe. Sa capacité à capter la lumière, à la diffracter, à réfléchir le monde, en a fait un sujet d’étude des photographes, complexe et riche de possibilités. Alors que les photographes du XIXe siècle ont bien souvent cantonné l’eau au sujet du paysage, ceux du XXe siècle en feront un sujet autour des loisirs, de l’hygiène, la nature morte, la science, le surréalisme et l’abstraction figurative. Matière aux mille reflets, apparence sans cesse changeante, l’eau échappe à une seule représentation. Son visage a autant de formes qu’elle possède de reflets. C’est avant tout sa capacité à jouer de la lumière qui fascine les photographes. Elle sera la compagne de nombreuses compositions pour, parfois, en devenir le sujet principal. En octobre 1938, la brochure mensuelle Mieux vivre, qui «rassemble chaque mois les plus jolis documents photographiques parus, sur un sujet choisi parmi les plus heureux de notre existence », publie un opus sur l’eau. Torrents et ruisseaux y côtoient pluie et natation. Le romancier Louis Guilloux (1899-
De cette sélection se démarquent les photographies d’André Steiner (1901-
Pour Dora Maar (1907-
L’exercice de la représentation du verre d’eau dans la peinture, notamment la nature morte classique, est une gageure. La transparence du verre et de l’eau, c’est-
C’est par la mythologie que Pierre Boucher s’empare du sujet, il lui donne corps avec le génie féminin des eaux, Ondine 2, dans un énigmatique photomontage surréaliste qu’il maîtrise avec art. Le surréaliste Raoul Ubac (1910-
C’est dans une approche scientifique que, dès les années 30, le photographe américain Harold Edgerton (1903-
Les délicats sténopés de Bogdan Konopka (1953-
Le travail contemporain du photographe allemand Rainer Leitzgen (1963-
1 Mieux Vivre, L’Eau, Introduction de Louis Guilloux, Revue Mensuelle, édition Société Publirex, France, Octobre 1938
2 Chacun des quatre éléments classiques – la terre, l’eau, l’air et le feu – serait habité par différents types d’esprits élémentaires, des créatures liminaires qui partagent notre monde : gnomes, ondines, sylphes et salamandres, selon le médecin de la Renaissance, Paracelse. Il appelle ces élémentaires les « contreparties invisibles et spirituelles de la Nature visible… dont beaucoup ressemblent à des êtres humains et occupent des mondes qui leur sont propres, invisibles à l’homme puisque ses sens immatures sont incapables de fonctionner au-
3 Raoul Ubac, Photographie, Christian Bouqueret, édition Léo Scheer, Paris 2002, p. 169
4 Fotoform est un groupe d’avant-
Exposition du 10 juin au 09 septembre 2023. Les Douches la Galerie, 5 rue Legouvé -
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