La ouate de cellulose constitue un matériau isolant très prisé en écoconstruction. Elle est fabriquée à partir de journaux recyclés, opération qui ne nécessite que peu d’énergie et n’engendre aucune pollution environnementale. Son énergie grise est de 6 kW/m3 alors que celle du polystyrène est d’environ 850 kW/m3.
Sont ajoutés aux journaux du sel de bore et divers sulfates comme adjuvants pour améliorer la résistance au feu et la capacité à repousser les rongeurs et les vermines. Une variété de ouate de cellulose, fabriquée avec de la pâte à papier non recyclable, présente l’inconvénient d’avoir une densité deux fois supérieure à celle obtenue avec le papier journal.
La ouate de cellulose est disponible en panneaux semi-
Cette fibre est considérée comme l’isolant résistant le mieux aux aléas climatiques : en été, la chaleur n’arrive à l’intérieur de l’habitation qu’en fin de journée au moment de la « fraîche ».
La ouate de cellulose n’exige pas de protection particulière concernant la peau et les voies respiratoires. Toutefois, en raison des poussières importantes générées lors de la pose, un masque est très recommandé lors de la pose.
Modes de pose
Projection humide
Les flocons de ouate de cellulose peuvent être projetés humides (sous pression). On peut utiliser un liant, mais l’eau suffit. Cette méthode est surtout utilisée pour les murs. L’épaisseur de l’isolant doit être comprise entre 10 et 20 cm pour les murs, l’idéal étant 20 cm avec une densité de 42 kg/m3.
Les flocons de ouate peuvent aussi être projetés humides sur l’extérieur de la toiture. Cette technique est souvent utilisée pour des raisons esthétiques, notamment pour conserver les poutres et chevrons apparents.
Epandage à air libre ou soufflage
Dans les combles perdus, le matériau peut être déposé par épandage à air libre ou soufflé à l’aide d’une machine. Le soufflage permet aussi d’isoler les faux plafonds et la dalle existante.
Injection
Cette méthode peut être utilisée partout. Elle requiert l’installation de caissons avant de pouvoir injecter la cellulose.
Panneaux semi-
Ils présentent les mêmes propriétés que la ouate en vrac, mais peuvent présenter une meilleure résistance au tassement avec le temps.
La durée de vie de la ouate de cellulose dépend en fait de la qualité de la pose et de la configuration de l’habitat à isoler. Dans des conditions idéales, sa durée de vie peut être d’au moins trente ans et jusqu’à soixante. Toutefois, la gravité peut avoir un effet sur le tassement de la ouate de cellulose. C’est pourquoi certains fabricants, conscients de cet effet lié au temps, conseillent d’installer un volume supérieur de 10% à 20% à ce qui serait nécessaire afin de préserver la qualité de l’isolation dans le temps.
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