Communiqué de presse
La galerie Anne Barrault accueille la toute première exposition personnelle d’Euridice Zaituna Kala dans son espace. En quelques gestes : as if two suns were setting développe une réflexion sur l’architecture dans la ville et la question du paysage urbain ultra exploité par l’homme face à la nature environnante.
Lauréate de la résidence de recherche à la Villa Albertine (2022/2023), Euridice Zaituna Kala met en lumière la relation entre l’architecture de la ville de New York et son lien intrinsèque avec l’eau. Elle rend ainsi visible le rapport de domination résultant de l’histoire coloniale et fait apparaître le concept de ville liquide. L’artiste a étudié la topographie de la ville de New York : son environnement, son aménagement, ses constructions et ceux qui les occupent. Elle a notamment analysé le rôle de l’eau; élément qui encercle la ville, et qui constitue une frontière vivante et affirme la limite du pouvoir de l’homme sur son milieu.
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
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sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Dans le prolongement de son travail autour de l’archive, Euridice Zaituna Kala s’est aussi intéressée à l’histoire de la ville de New York dont le développement est profondément lié à une dissimulation des sources d’eau, de sa formation et jusqu’à la colonisation. À l’origine, c’est la nation autochtone des Lenapes qui a habité dans les hauteurs de la ville, alors constituée d’une succession de collines et de rivières, aujourd’hui aplanies par l’urbanisme. Ainsi, Manhattan vient de MannaHatta qui signifie : « l’île aux nombreuses collines » aujourd’hui remplacée par les gratte-
Dans ses recherches sur les notions de l’architecture contemporaine instrumentalisée comme un soft power, Euridice Zaituna Kala s’intéresse à la fois aux ensembles de gratte-
Les œuvres produites pour cette exposition sont le résultat des recherches développées par l’artiste durant sa résidence à New York. Là, elle a participé à des initiatives environnementales avec des associations locales comme Guardians of Flushing Bay (Flushing Meadows, Corona Park, Queens), qui abordent les questions essentielles d’urbanisme climatique comme le daylighting1 qui propose la révélation systématique des sources d’eau pour créer une barrière résiliente et protectrice, faire revenir un écosystème durable des espaces publics partagés : un paysage qui réconcilie le rapport ville, nature, et architecture.
Ces sites sont aujourd’hui devenus les causes majeures de fragilité, entraînant des débordements d’égouts dans l’océan, des décharges de produits chimiques dans les réseaux d’eau potable et la déformation du sol devenu perméable.
Pour son exposition à la galerie, Euridice Zaituna Kala imagine à partir de la verticalité, que représente le pouvoir, un entre-
En employant des techniques du cinéma comme la nuit américaine2 pour explorer toute une série d’images parlant de cette cartographie imaginée, de la révélation de l’eau et des iconographies du futur qui questionnent la présence des peuples autochtones et représentent la minorité contemporaine.
Dans son rapport d’ultra ville, la ville de New York est la ville rêvée, la ville qui ne dort pas; comme un soleil qui ne se coucherait jamais.
“Si tu ne dors pas, quand est-
S’inspirant de la cartographie historique et actuelle de New York, Euridice Zaituna Kala cherche à façonner de nouvelles géographies qui tiennent compte des évolutions de l’architecture par rapport à un écosystème sensible.
1 Le concept vise à libérer ces ruisseaux en les remontant à la surface, à la lumière du jour.
2 La nuit américaine est une scène cinématographique d’extérieur censée se dérouler la nuit, mais tournée en plein jour grâce à des artifices d’éclairage.
3 Alok Vaid-
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Exposition du 31 août au 05 octobre 2024. Galerie Anne Barrault, 51 rue des Archives -
75003 Paris. Tél.: +33 (0)9 51 70 02 43. Ouverture du mardi au samedi de 11h à 19h.